Berlin, 2 juillet (RHC)- Un nouveau rapport du Centre mondial d’analyse des données sur la migration (CMADM) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) met en évidence la nécessité de disposer de données plus fiables sur les décès et disparitions de migrants, en particulier celles des enfants migrants disparus.
Le rapport Fatal Journeys 4, (Journées Fatales 4) de cette année est centré sur le thème des enfants migrants disparus, compte tenu du nombre croissant d’enfants qui entreprennent ces dangereux périples. D’après les données de l’OIM, près de 1 600 enfants - en moyenne près d’un par jour - ont été signalés morts ou disparus entre 2014 et 2018, bien qu’ils soient bien plus nombreux à n’être pas recensés.
« Tragiquement, ces derniers jours nous ont rappelé que les enfants sont parmi les groupes de migrants les plus vulnérables », a déclaré Frank Laczko, Directeur du CMADM de l’OIM.
« Le manque de données sur les caractéristiques et les vulnérabilités des enfants migrants disparus crée d’importantes lacunes dans leur protection. Cela rend difficile l’élaboration de programmes et de politiques conçus pour les protéger. »