Le président de la Confédération des Nationalités Indiennes de l'Équateur, Jaime Vargas, a annoncé aujourd'hui la poursuite des protestations dans ce pays contre le paquet de mesures économiques annoncées par le président Lenin Moreno.
Les journées de revendications populaires que vit l'Équateur depuis une semaine ont déclenché une forte répression des forces de l'ordre contre des manifestants indiens, des travailleurs, des étudiants, des paysans et contre les citoyens en général avec un bilan de plus de 700 personnes arrêtées.
Des coups, des grenades lacrymogènes, des véhicules blindés contre des groupes de personnes à toute vitesse dans les rues ont marqué, entre autres, la réaction des forces de répression contre les manifestants à Quito, la capitale où les marches avaient gardé leur caractère pacifique jusqu'à proximité du Palais de Carondelet siège de la présidence qui a été transférée temporairement dans la ville de Guayaquil.
Des organisations étudiantes de l'Équateur ont dénoncé le fait que des agents de la police sont en train d'attaquer des centres d'accueil humanitaire dans les Universités Catholique et Salésienne, situées à Quito ce qui viole leur autonomie.
La période de mobilisations a commencé le 3 octobre dernier, date de l'entrée en vigueur du décret 883 qui a éliminé le subside de l'essence super et du diesel ce qui a provoqué une hausse des prix des aliments et des tarifs des transports en commun.