Un rapport de l’Institut national de Statistiques (INE), la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Banque mondiale (BM), signale qu’en 2018, 42,7 % des familles honduriennes se situaient en dessous d’un revenu mensuel de 2 697 lempiras (environ 109 dollars).
Selon le nouveau seuil de mesure de la pauvreté, 48,3 % des Honduriens auraient des difficultés à se procurer le panier de base (alimentation, éducation, santé, vêtements, transport), dont 38,4 % vivent dans les villes et 60,1 % dans les campagnes.
Il y a quelques jours, un sondage d’opinion réalisé par la CID-Gallup a estimé que le pays était mal engagé, principalement sur le plan économique, avec des problèmes de chômage, d’insécurité et de manque d’argent dans les foyers du pays.
Six Honduriens sur 10 sont au chômage ou sous-employés et quatre sur 10 vivent dans l’extrême pauvreté.
Le sondage de CID-Gallup révèle que 55% des Honduriens désapprouvent la gestion du président Juan Orlando Hernández.
La Commission Économique des Nations Unies pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL) définit le Honduras comme la nation la plus pauvre de tout le continent, une réalité à laquelle des milliers d’immigrants tentent d’échapper chaque année.
Prensa Latina
