La Paz, 3 mars, (RHC)-. L'ex-président de la Bolivie, Jorge Quiroga, a publiquement reconnu la responsabilité du secrétaire général de l'OEA, l'Organisation des États Américains au sujet de la déstabilisation qui a débouché sur le départ du président Evo Morales.
Héritier politique de l'ex-dictateur Hugo Banzer, Jorge Quiroga a tenu ces propos suite à la diffusion par le journal étasunien The Washington Post d'une étude qui a démenti le rapport de l'OEA sur de soi-disant irrégularités dans les élections présidentielles d'octobre 2019, élections qu'a ostensiblement remportées Evo Morales.
De son côté, Rafael Roncagliolo, ex-ministre péruvien des Affaires étrangères, a déclaré que la dégradation de l'OEA s'est aggravée après la diffusion par le Washington Post de l'étude qui a prouvé que les présidentielles d'octobre dernier en Bolivie n'ont pas été entachées par la fraude.
L'ex-ministre péruvien a signalé que ce constat disqualifie l'OEA et ses rapports utilisés par l'opposition pour perpétrer le coup d'État contre le président Evo Morales.
Le diplomate péruvien a abordé la question dans un article de soutien à la candidature de son compatriote Hugo de Zela au poste de secrétaire général de cette organisation.