Brasilia, 18 mai (RHC)- Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a de nouveau participé à des meetings populaires pour saluer des partisans qui s’étaient rassemblées au Palais présidentiel de Planalto défiant ouvertement la quarantaine pour le Covid-19.
Dans la transmission en direct qu’il a publiée dans son site, Bolsonaro a déclaré qu’il n’y avait aucun drapeau contre la Constitution ou attaquant l’état démocratique de droit.
Cependant, avant son arrivée au meeting, les gardes de la sécurité présidentielle ont demandé le retrait des pancartes contre le Congrès National et contre le Tribunal Suprême Fédéral, institutions accusées par les sympathisants du gouvernant de saboter la gestion gouvernementale.
Au cours de manifestations précédentes, Bolsonaro a appuyé des protestations antidémocratiques demandant la fermeture des pouvoirs législatif et judiciaire et le retour de la dictature qui a ensanglanté le pays de 1964 à 1985.
De tels faits font l’objet d’une enquête du Bureau du Procureur Général car ils violent la Constitution.
Selon des organisations politiques et des mouvements sociaux, les sorties publiques de Bolsonaro en temps de pandémie, à la recherche claire d’agglomérations de personnes et avec la conscience du dégât potentiel de ses actes, constituent des crimes et une menace pour les personnes.
Le Brésil a enregistré 15 mille 633 nouveaux décès pour le Covid -19, avec 816 ces dernières 24 heures selon le dernier bulletin du Ministère de la Santé.