Santiago du Chili, 17 jun (RHC)- La faim s’érige aujourd’hui comme une menace réelle en Amérique Latine quand la pauvreté extrême dans la région pourrait toucher plus de 83 millions de personnes à cause du Covid-19.
Pour éviter que la crise sanitaire ne devienne une crise alimentaire, la CEPAL, la Commission Économique de l’ONU pour l’Amérique Latine et les Caraïbes et l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, FAO, ont proposé aux gouvernements de la région une série de recommandations et d’actions urgentes.
Ces suggestions sont recueillies dans le rapport intitulé « Comment éviter que la crise du Covid-19 ne devienne une crise alimentaire ?: des actions urgentes contre la faim en Amérique Latine et dans les Caraïbes présenté de façon virtuelle dans cette capitale par Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la CEPAL et par Julio Berdegué, représentant régional de la FAO.
Alicia Bárcena a signalé que la grande tâche consiste à empêcher que la situation actuelle ne débouche sur une crise alimentaire et que pour ce faire les deux entités recommandent aux gouvernements de compléter « Le revenu essentiel d’Urgence proposé par la CEPAL avec un Bon Contre la Faim.
Cela pourrait se matérialiser sous forme de transferts monétaires, de paniers ou de bons d’aliments à la population en pauvreté extrême durant six mois et dont le coût équivaudrait au 0,45% du PIB de la région si cela est remis à toute la population en pauvreté extrême et il aurait un coût estimé de 23 milliards 500 millions de dollars.