Buenos Aires, 14 juillet (RHC)- Le président de l’Argentine, Alberto Fernández, a de nouveau adressé un message d’unité en signalant que la construction d’un nouveau pays demande le concours de tous. Il a insisté sur le fait qu’il faut bannir la haine.
Au cours d’une longue interview avec une station de radio locale, le chef d’état a relevé qu’il faut lutter pour une politique plus inclusive car, a-t-il dit- personne ne peut être tranquille dans un pays avec 40% de pauvreté.
Faisant allusion à la brèche visible que traîne l’Argentine depuis des années, Fernández a relevé que le chemin de la haine ne conduit nulle part car le fait de haïr nous paralyse. Je crois dans la diversité de tout type, dans les différences, mais cela est possible si nous nous respectons, si nous nous tolérons, a-t-il ajouté-.
Dans son interview à la station de radio, le gouvernant s’est également référé à la situation actuelle dans le pays et notamment au rôle de l’état en signalant que la pandémie a révélé qu’il y a beaucoup de personnes qui sont restées hors le système.
L’état s’est affaibli d’une façon impressionnante, on a crû que le marché résout tout et personne ne croit plus cela dans le monde. L’État s’est beaucoup affaibli et il y a des millions d’Argentins qui sont restés en marge, a-t-il dit faisant référence au gouvernement précédent.