Buenos Aires, 28 juillet, (RHC).- L’ex-président équatorien, Rafael Correa, a pointé du doigt la justice de son pays. Celle-ci tente de proscrire son parti Force Compromis Social. Rafael Correa a réagi en soulignant qu’en Equateur il y a aujourd’hui «une dictature parfaite».
Dans des déclarations à l’agence de presse TELAM, Rafael Correa a signalé qu’il s’est adressé à la Commission Interaméricaine des Droits Humains pour dénoncer la tentative de sortir son organisation de la course électorale en vue des présidentielles de février 2021.
Rafael Correa a souligné que les membres de son parti se retrouvent sans défense face à une dictature.
«Ce n’est pas présentable. Il n’y a pas d’État de droit en Équateur, il y a une dictature. Ils cherchent à nous éliminer parce qu’ils savent que nous les battrions aux urnes» a signalé l’ex-président, leader du parti Révolution Citoyenne sous son mandat depuis 2007 à 2017.
Dans quelle démocratie peut-on accepter que sept mois avant les élections on élimine la plus grande force politique avec des mesures non présentables ? s’est demandé Rafael Correa.
«Ils ont changé le règlement et maintenant l’inscription de la candidature doit se faire personnellement» a-t-il ajouté avant de mettre en avant que s’il se rendait en Équateur où deux mandats d’arrêt pèsent sur lui, il serait écroué en prison comme il est arrivé à l’ex-président brésilien, Luiz Inacio Da Silva, Lula.
Source: Prensa Latina