Buenos Aires, 7 août (RHC)- L’ancien président bolivien, Evo Morales a accusé le gouvernement de facto de la calamité politique et sanitaire que vit actuellement la Bolivie.
« En huit mois, la haine politique, le racisme, le démantèlement de nos entreprises étatiques et la corruption du gouvernement de facto ont conduit notre pays à la stagnation et à la détérioration économique et sociale aggravée par la pandémie du nouveau coronavirus » a déclaré Evo Morales dans un message émis à l’occasion du 195e anniversaire de l’Indépendance de la Bolivie.
L’ancien président bolivien a accusé le régime de facto de Jeanine Áñez, de la calamité sanitaire et politique que vit le pays mais il a cependant signalé que la Bolivie sortira de l’avant pour le rêve de retourner à une démocratie pleine et authentique respectant ses valeurs, acceptant politiquement les différences, intégrant tous les citoyens à la tâche de continuer à construire un pays qui laissera loin derrière tout vestige d’intolérance et de racisme.
Evo Morales a ajouté que le gouvernement de facto pourra éliminer des noms et déboulonner des bustes, mais que le peuple n’oubliera jamais que l’économie bolivienne a connu la plus grande croissance de toute la région et le pays qui a obtenu le plus grand nombre d’acquis grâce à sa capacité d’inclusion sociale, de réduction des inégalités à partir de la croissance économique soutenue et d’une répartition progressive et juste des revenus.