1er septembre (RHC)- De hauts fonctionnaires du Département de la Défense des États-Unis connaissaient depuis 2004 la possible existence de liens entre le président colombien de l’époque, Alvaro Uribe et des groupes paramilitaires violents, selon des registres cités par la presse étasunienne.
L’agence Associated Press (AP) a mentionné un mémorandum récemment déclassifié sur les premières années d’Uribe dans le poste, lequel se trouve dans un lot de registres partagés avec ce média par l’organisation à but non-lucratif National Security Archive, en français Archives de Sécurité Nationale.
« Il est presque sûr qu’Uribe a eu des liens avec les paramilitaires, Autodéfenses Unies de la Colombie, quand il était gouverneur d’Antioquia » a écrit dans une dépêche confidentielle de 2004 Peter Rodman qui était alors un haut fonctionnaire du Pentagone adressé au Secrétaire à la Défense de l’administration Bush , Donald Rumsfeld.
L’AP a signalé que cette lettre se joint aux soupçons sur le fait qu’Uribe, qui est actuellement assigné à résidence dans une affaire pour présumée manipulation de témoins, a eu des liens avec des acteurs violents pendant qu’il dirigeait la province qui inclut Medellín dans les années 90.
L’Institut de Recherche des Archives de la Sécurité Nationale a eu accès à des câbles de l’Ambassade des États-Unis, à des rapports de la Cia et à des notes confidentielles à travers des demandes de la Loi de Liberté de l’Information.