Le président Ivan Duque n'a pas assisté à la cérémonie organisée par la mairie de Bogota. Image: Prensa Latina

La Havane, 14 septembre, (RHC).- Des organisations sociales ont poursuivi ce dimanche pour la cinquième journée consécutive les mobilisations en Colombie contre la violence policière.

De grandes manifestations ont eu lieu à Bogota et dans les principales villes de la Colombie après la mort aux mains de la police d’un jeune avocat.

La répression policière a fait 13 morts. 75 manifestants ont été blessés par balles.

À Carthagène, le maire William Dau, accompagné du secrétaire à l'intérieur David Múnera, et d'autres responsables du district étaient présents à la marche appelée à rejeter les abus policiers dans le pays.

Vladimir Rodriguez, haut conseiller pour les victimes, la paix et la réconciliation, a appelé à une réforme structurelle de la police et à la récupération de la citoyenneté et de la Constitution comme bannière des droits de l'homme pour le peuple de Bogota.

Des mobilisations ont également été signalées dans d'autres villes du monde telles que Toronto, Vancouver, Lyon, Zurich, Barcelone, Londres, Paris, où des citoyens ont rejoint la marche pour la vie.

Ce dimanche a également eu lieu une cérémonie à Bogota pour honorer les victimes de la violence de ces derniers jours, où l'absence du président Ivan Duque a été remarquée. La chaise réservée pour lui est restée vide.

Cet événement est considéré comme le premier pas vers la réconciliation et la reconnaissance de la gravité des abus policiers commis ces derniers jours.

Malgré l'invitation, le président Iván Duque n'a pas participé à la journée de réconciliation de la violence dans le pays.

Source : Telesur