Quito, 25 septembre, (RHC).- Guillaume Long, ancien ministre équatorien des Affaires étrangères, a dénoncé un procès politique contre l’ex-président Rafael Correa dans des déclarations à Russia Today.

La justice équatorienne vient en effet de demander l’arrestation de l’ex-président Correa qui réside actuellement en Belgique.

Le 8 septembre dernier, la justice équatorienne avait confirmé une condamnation à huit ans de prison pour corruption.

L’arrêt du tribunal qui comprenait aussi une interdiction à vie pour s’acquitter des fonctions électives, est intervenue au moment où Rafael Correa allait se présenter aux élections de février prochain comme candidat à la vice-présidence.

Dans ses déclarations à Russia Today, Guillaume Long a signalé que les accusations portées contre Rafael Correa étaient basées sur un «cahier» écrit à la main par une ancienne conseillère de Rafael Correa, dans lequel elle aurait noté en temps réel toutes les sommes visées par l'accusation. Le problème ? Guillaume Long explique qu'il a été prouvé que ledit cahier a été imprimé... quatre années après la date des faits incriminés.

«Nous sommes confrontés à un processus de vengeance à travers l'institution judiciaire», a abondé l'avocat de l'ex-chef d'Etat, Fausto Jarrin, auprès de l'AFP. «La simple mention de la possibilité qu'il [Rafael Correa] soit candidat génère ce type de réaction dans toutes les institutions de l'Etat», a-t-il poursuivi.

Avec Russia Today