Brasilia, 7 novembre (RHC)- L’ex-présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a affirmé que les nouveaux aveux de l’ex-chef d’état Michel Temer, révèlent que le coup qui l’a évincée du pouvoir en 2016 avait une nature parlementaire, médiatique, judiciaire et militaire aussi.
Dans une note publiée sur son site Internet, Dilma Rousseff a dénoncé le fait que Temer a non seulement tiré profit d’un coup d’état mais qu’il a participé aussi directement à la création d’un plan militaire pour appuyer la rupture de la normalité démocratique.
Maintenant –a-elle-relevé- face à une telle sincérité, ce que le sénateur Romero Jucá a dit dans une conversation enregistrée légalement et filtrée à ce moment-là s’avère vrai. Il a dit que le vice-président de l’époque cherchait le soutien dans les casernes et que les militaires ont donné au moins le feu vert au coup et que pour éviter des manifestations ils surveillaient le MST, Le Mouvement des Travailleurs Sans terre.
La page officielle du Parti des Travailleurs (PT) signale que Temer, qui a conspiré pour renverser Rousseff a avoué finalement ce qui était évident : il a agi dès le début pour promouvoir un procès politique avec le coup de 2016, peu après leur réélection en octobre 2014.
Le PT signale que c’est ce que dit dans le livre L’élection ou à mieux dire « Journal d’un coup d’état » comment un président a réussi à surmonter une grave crise et à présenter un agenda pour le Brésil, une espèce de mémoire et d’autobiographie, lancée cela fait quelques semaines.
Tentant en vain de se présenter comme un personnage aux intentions nobles, Temer essaie de créer l’illusion du fait que le pouvoir est tombé entre ses mains à cause du hasard, relève l’organisation politique.
Mais le membre du Parti Mouvement Démocratique Brésilien reconnaît que, depuis 2015, il a été en contact étroit avec les militaires y compris avec le général Sérgio Etchegoyen et avec le commandant de l’armée de l’époque, le général Villas Bôas-, conspirant pour renverser la présidente de l’époque.