Poutine estime que le foyer du terrorisme international en Syrie est «pratiquement détruit»

Édité par Reynaldo Henquen
2020-11-10 10:07:39

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Moscou 10 novembre (RHC)- Le président russe Vladimir Poutine lors d'une visioconférence avec son homologue syrien Bachar el-Assad a signalé que la Russie, avec la participation de l'Iran et de la Turquie, a pratiquement détruit le foyer du terrorisme international en SYRIE. Vladimir Poutine a souligné que la Russie continuait à déployer des efforts vigoureux afin de «contribuer à un règlement durable en République syrienne», et de «restaurer sa souveraineté, son indépendance, son unité et son intégrité territoriale». «A cet égard, il faut noter le travail efficace réalisé dans le cadre du processus d'Astana avec la participation de nos partenaires iraniens et turcs», a noté le dirigeant russe. «Grâce à des efforts conjoints, nous avons réussi à accomplir beaucoup de choses : le foyer du terrorisme international en Syrie a été pratiquement éliminé et le niveau des violences a nettement baissé», a-t-il déclaré. Le retour des réfugiés en Syrie à l'ordre du jour Damas, qui organise les 11 et 12 novembre une conférence consacrée au retour des réfugiés, avec le soutien de Moscou, déclare que ce sujet est la «priorité» du moment. Cette thématique constitue «la priorité numéro un pour l'étape à venir, surtout compte tenu du fait qu'une grande partie du territoire a été libérée et qu'il y a de moins en moins de combats, même s'il y a encore du terrorisme», a affirmé Bachar el-Assad lors de son échange vidéo avec le président russe. De son côté, Vladimir Poutine a rappelé que plus de 6,5 millions de réfugiés restaient en dehors de la Syrie, et que la plupart d'entre eux «pourraient et devraient participer à la reconstruction de leur pays». Mais selon lui, ce processus doit «se dérouler de manière naturelle, sans contrainte». «Chaque Syrien doit prendre une décision par lui-même, après avoir reçu des informations fiables sur la situation dans son pays», a conclu le chef de l'Etat. Bachar el-Assad a regretté à cet égard que le «plus grand obstacle» au retour des réfugiés, «outre le terrorisme qui persiste dans certaines régions», soit le «blocus imposé à la Syrie», en référence aux sanctions imposées notamment par les Etats-Unis.

Par ailleurs, il a exprimé l'espoir que les efforts de Moscou pourraient permettre d'«assouplir ou [de] lever ce blocus», soulignant que pour le retour des réfugiés il était nécessaire d'«assurer les besoins de base [...] tels que l'eau, l'électricité, les écoles [...] et la relance économique». «Avec le retour de la paix et du calme [...] il y a une forte probabilité de pouvoir assurer un retour massif des réfugiés», a-t-il estimé. Les pays occidentaux conditionnent toute aide à la reconstruction à un règlement politique du conflit en Syrie, tandis que des ONG estiment que les conditions ne sont pas propices à un retour massif des réfugiés, même si les combats ont sensiblement baissé en intensité depuis près d'un an. Lire aussi Le théorème de Bachar el-Assad, par Bruno Guigue I nternational Raconter l'actualité Ailleurs sur RT L'équipe de Biden menace «d'expulser» Trump de la Maison Blanche Pour le chef des renseignements russes, ni Trump ni Biden ne veulent de rapprochement avec la Russie Mortier d'artifice, jets de pierres : des policiers pris à partie devant un lycée à Compiègne Ailleurs sur le web «Voici la démocratie aux Etats-Unis» : le guide suprême iranien commente l’élection américaine Drapeaux turcs, «Allah akbar» et gaz lacrymogène : nouvelle manifestation à Dijon «Les musulmans ont le droit de tuer des millions de Français» selon un ex-Premier ministre malaisien par Taboola.



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