Port-Au-Prince, 10 novembre (RHC)- Le président d’Haïti Jovenel Moïse, a nié que le gouvernement ait des liens avec des groupes criminels et qu’il distribue des armes parmi eux au milieu d’un climat croissant d’insécurité.
Invité par Radio Télé Métropole, Moïse a assuré ne pas avoir de liens ni de près ni de loin avec ces groupes et il a souligné qu’il y aurait tolérance zéro si un membre de l’exécutif oserait distribuer des armes parmi les délinquants.
On a assisté ces derniers mois à une augmentation du nombre d’enlèvements, d’assassinats et d’agressions, notamment dans la capitale et dans d’autres villes, ce qui provoque un vaste rejet de la population et génère des protestations anti-gouvernementales.
Le président a reconnu qu’il existe un problème avec les institutions chargées de garantir la sécurité dans le pays, et le contexte actuel –a-t-il dit- est lié à la circulation d’armes de guerre.
« Nous avons hérité en partie la situation actuelle, mais en aucun moment le Palais National n’a contribué à la maintenir. Je n’ai pas des liens avec les bandits, je ne leur distribue ni de l’argent ni des armes pour maintenir l’ordre dans leur quartier » a dit Moïse aux journalistes.
Cependant des plateformes sociales critiquent l’impunité avec laquelle opèrent les bandes qui exercent leur contrôle à Port-au-Prince y compris dans des zones proches du Palais présidentiel.