Santiago du Chile, 11 Novembre (RHC)— Des organismes internationaux ont annoncé aujourd’hui une très lente récupération des millions d’emplois perdus à cause de la crise sanitaire du Covid-19 en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
La Commission Économique de l’ONU pour l’Amérique Latine et les Caraïbes et l’Organisation Internationale du Travail, l’OIT, ont relevé que le retour aux indices d’avant la crise et l’application des Objectifs de Développement Soutenable de l’ONU tarderont plus que prévu.
C’est la vision du rapport « Conjoncture de l’Emploi en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Dynamique de l’emploi dans une crise aux caractéristiques inédites : des défis de politique » présenté de façon virtuelle et simultanée dans cette capitale et à Lima , au Pérou. »
Selon cette étude, la récupération de l’emploi dépendra de l’obtention des niveaux économiques d’avant la pandémie, ce qui pourrait être possible en dépendance du taux de croissance, rien qu’en 2023 si l’on atteint le niveau du PIB obtenu par la région ces six dernières années.
Le rapport indique que les plus grands effets du chômage se sont faits sentir durant le second trimestre de cette année et l’on estime que 2020 se terminera avec une perte de 47 millions de postes de travail dans l’ensemble de la région par rapport à 2019.
Aussi bien Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la CEPAL, que le Directeur Régional de l’OIT, Vinicius Pinheiro, se sont accordés à signaler, au cours de la présentation du document, que le chômage a affecté les groupes les plus vulnérables, accentuant les inégalités sur le marché de l’emploi, et que les femmes ont été les plus touchées.
