Brasilia, 23 novembre (RHC)- La représentation des Nations Unies au Brésil a dénoncé les dimensions du racisme qui règne dans ce pays après la mort de l’homme noir Joao Alberto Silveira Freitas, assassiné à coups par deux agents blancs de sécurité.
Des analyses préliminaires assurent qu’à cause des coups qu’il a reçus durant 5 minutes, Silveira Freitas est mort asphyxié dans la nuit de jeudi dans un supermarché Carrefour de Porto Alegre, la capitale de l’état de Rio Grande Do Sul.
Un témoin a enregistré dans un portable l’attaque et les images apparaissent sur des réseaux sociaux. Les deux agresseurs, un de 24 ans et l’autre de 30, ont été arrêtés immédiatement.
Dans une note publique, l’ONU exprime sa solidarité avec les proches de Silveira Freitas et assure que la mort violente de l’homme, à l’approche de la célébration du Jour de la Conscience Noire au Brésil a été un acte qui met en relief les diverses dimensions du racisme et les inégalités qui existent dans la structure sociale brésilienne.
Elle signale que « des données officielles indiquent que, sur chaque 100 homicides dans le pays, 75 sont de personnes de race noire » et elle insiste sur le fait que le débat sur l’élimination du racisme et de la discrimination est donc urgent et nécessaire avec la participation de tous les acteurs de la société y compris du secteur privé.
Dans le communiqué, l’ONU demande aux autorités brésiliennes de garantir une enquête poussée et rapide sur l’affaire et de punir les responsables comme il se doit, une réparation complète des proches de la victime et la prise de mesures pour éviter que des situations similaires ne se répètent.