New York, 25 novembre (RHC)- L’ONU a demandé aux autorités du Guatemala d’ouvrir une enquête impartiale sur les faits de répression de samedi dernier au terme de laquelle 37 personnes ont été arrêtées et 22 blessées.
“Nous avons confiance dans le fait que les autorités mènent une investigation impartiale et indépendante sur les faits » a signalé le porte-parole de l’organisme multilatéral Stéphane Dujarric au cours de sa conférence de presse quotidienne.
Dujarric a relevé que “les droits fondamentaux de la liberté d’expression et d’assemblée pacifique doivent être respectés » et il a indiqué que l’ONU appelle tous les acteurs à travailler ensemble et avec des moyens pacifiques et légaux pour donner une réponse aux problèmes que vit le Guatemala.
Les ambassades de l’Allemagne, du Canada, de l’Espagne, des États-Unis, de l’Italie, du Royaume Uni, de la Suède, de l’Union Européenne ont également appelé le gouvernement du Guatemala à enquêter sur les incidents survenus durant les manifestations et à punir les coupables d’actes de violence et du recours excessif à la force.
La répression contre les manifestants a été enregistrée dans le cadre d’une manifestation massive contre le président, Alejandro Giammattei, et le Congrès guatémaltèque après l’approbation mercredi dernier du budget de l’état pour 2021.
Lundi, des milliers de personnes ont réalisé, pour la troisième journée consécutive, une manifestation pour demander la démission du président Giammattei.