Des paysans brésiliens sans terres vivent dans des conditions précaires. Photo: TeleSur
Brasilia, 10 déc. (RHC).- Le Mouvement des travailleurs sans terre du Brésil (MST) va dénoncer devant la Commission interaméricaine de l'Organisation des États Américains diverses violations des droits humains commises par l'État à l'encontre des communautés paysannes.
Le MST a déposé deux plaintes pour violation des droits de l'homme, dont une agression contre les communautés paysannes du camp Quilombo Campo Grande. Le Mouvement sans Terre du Brésil accuse le gouverneur de Minas Gerais, Romeu Zema, d'avoir ordonné l'expulsion violente et la démolition des terres et des cultures de plusieurs familles de la région.
Le deuxième cas dénoncé par le MST est l'augmentation des expulsions arbitraires de centaines de familles vulnérables en pleine crise sanitaire causée par la pandémie de coronavirus, qui a été ordonnée par le gouvernement du président brésilien Jair Bolsonaro.
Dans ce sens, le MST exhorte la CIDH/OEA à émettre des recommandations à l'État du pays sud-américain pour qu'il mène des politiques qui garantissent l'intégrité physique, la vie et la stabilité des différentes communautés paysannes, agraires et indigènes du Brésil.