Juan Guaido aurait reçu de millions de dollars de Washington et de Bruxelles pour promouvoir des plans de déstabilisation au Venezuela.

Caracas, 16 déc. (RHC) Les États-Unis, l’Union européenne et des organismes internationaux ont versé  au moins 841 millions de dollars au secteur de l’opposition vénézuélienne dirigé par Juan Guaidó.

«Le Projet Guaidó a reçu plus de 1.600 dollars par minute en 2020», a révélé le blog de journalisme et d’investigations de données «La Tabla»

L’étude cite des données publiques faisant état de l’octroi de ces ressources -prétendument- pour «aide humanitaire en cas de crise, pandémie et migration forcée».

La Tabla a fait état d’au moins 18 annonces de remise de fonds, la première le 20 janvier et la dernière le 17 novembre.

Cinq de ces décaissements provenaient de la Fondation Simon Bolivar, organisme d’aide sociale de la corporation Citgo, filiale de PDVSA, la compagnie des pétroles du Venezuela aux États-Unis. Pour le rappel, les actifs de Citgo, évalués à des milliards de dollars sont bloqués dans le cadre de la politique d’asphyxie économique que mène Washington contre la nation sud-américaine.

Fin octobre, les autorités vénézuéliennes ont dévoilé un réseau de financement d’organisations politiques d’opposition pour mener des actions de violence dans le pays à des fins déstabilisatrices.

Le parquet a alors pointé le dirigeant du parti d’extrême droite Voluntad Popular, Roland Carreño, comme le principal opérateur du réseau financier pour promouvoir des plans déstabilisateurs.

L’enquête a révélé la répartition entre quatre partis politiques d’un montant de 8,5 millions de dollars versés par la Fondation Simon Bolivar de la société Citgo.

L’administration Trump a bloqué en 2019 les actifs de la filiale de PDVSA aux États-Unis, en complicité avec le prétendu gouvernement parallèle dirigé par le président autoproclamé Juan Guaidó, également membre de Voluntad Popular.