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Bogota, 23 décembre (RHC)- L'ancien président colombien, Ernesto Samper, a critiqué sur Twitter la décision du gouvernement de refuser le vaccin anti-Covid-19 aux Vénézuéliens sans papiers.
Ernesto Samper a donné une idée des répercussions de la décision de l'administration Iván Duque en suggérant les États-Unis comme scénario où les personnes privées de la drogue seraient des immigrés sans papiers d'origine latine, un secteur de la population estimé à quelque 11 millions de personnes.
«Et si Trump refusait le vaccin Pfizer à tous les migrants latinos vivant aux Etats-Unis, comme l'a annoncé hier Duque pour les Vénézuéliens en Colombie? Que penserait @ONUHumanRights, ou ce qu'il en reste en Colombie, de cet ultimatum génocidaire» ?, s’est demandé l’ex-président colombien dans son tweet.
Duque a signalé lundi à Blu Radio que les migrants vénézuéliens illégaux en Colombie ne seraient pas vaccinés. Il a affirmé qu’autrement, tout le monde franchirait la frontière pour demander à être vacciné, provoquant la panique en Colombie.
Le parti de la Force Révolutionnaire Alternative du Commune (FARC) a été parmi les premiers à rejeter la position du gouvernement, qualifiant le président de fasciste et d'extrémiste pour avoir refusé le vaccin aux Vénézuéliens sans papiers.
Le gouvernement colombien a annoncé un plan de vaccination contre le Covid-19, pendant le premier trimestre 2021. Les Colombiens à vacciner seraient dans un premier temps les travailleurs de la santé, les personnes âgées et les patients présentant des comorbidités.
Source : Prensa Latina