Caracas, 19 janvier (RHC) Le président de l’Assemblée Nationale du Venezuela, le parlement de ce pays, Jorge Rodriguez, a déclaré aujourd’hui qu’il s’attend à un changement dans la politique de la nouvelle administration nord-américaine envers le Venezuela.
Lors d’une interview à l’agence Associated Press (AP), le député a déclaré que le pays s’attendait à ce que Joe Biden lève les sanctions et cède la place à la diplomatie qui pourrait même conduire à la réouverture de l’ambassade des États-Unis, même de négocier la libération de citoyens américains emprisonnés pour des crimes avoués contre l’État vénézuélien.
Jorge Rodriguez, qui est également membre du Parti Socialiste Uni du Venezuela, le PSUV, a déclaré que cette force politique attend avec impatience un nouveau début après quatre ans d’attaques sans fin de la part de l’administration de Donald Trump, qui n’a fait qu’exacerber les souffrances du peuple et qui a en outre puni les investisseurs étrangers.
Il a souligné que tous les points et les problèmes sont sur la table, y compris l’avenir de six dirigeants pétroliers vénézuéliens, des Nord- américains arrêtés pour corruption et deux anciens bérets verts pris dans une tentative infructueuse d’enlever et d’assassiner des leaders de la révolution bolivarienne.
« Cette nouvelle Assemblée nationale adopte l’approche la plus large possible du dialogue » a souligné Rodriguez.
Le président du Parlement vénézuélien a déclaré qu’il était prêt à parler à l’ancien député d’opposition Juan Guaidó, mais il a averti que les pourparlers ne seraient couronnés de succès que si lui et ses alliés cherchaient le pardon pour avoir conspiré pour renverser le président Nicolas Maduro et pour toutes les agressions qu’ils ont encouragées.
'Si vous recourez à l’amnésie alors que vous entamez un processus de réconciliation, vous courez le risque que ces faits se reproduisent', a-t-il précisé dans ses déclarations à l’AP.
Il a réaffirmé son espoir de parvenir à un accord avec les États-Unis, qui profite non seulement aux Vénézuéliens, mais aussi aux compagnies pétrolières nord-américaines et aux détenteurs de bons de la dette extérieure de son pays qui ont perdu des milliards du fait du gel, par les Éttats-Unis.