Depuis la signature de l'accord de paix, en septembre 2016, un total de 252 anciens guérilleros colombiens ont été tués, a dénoncé Carlos Ruiz.
Nations Unies, 23 janvier (RHC)- Carlos Ruiz, chef de la mission des Nations Unies en Colombie, a souligné ce vendredi que l’insécurité et la violence à l'encontre des anciens combattants, des leaders sociaux et même de communautés entières persistent aujourd'hui comme les principaux obstacles au processus de paix.
Un rapport de cette entité qualifie de prioritaires pour la mise en œuvre de la paix en Colombie la réinsertion durable des anciens guérilleros dans la société, la présence globale de l'État dans les différentes régions, le dialogue entre les parties et la réconciliation
S’exprimant par visioconférence, le chef de la mission de l’ONU en Colombie a demandé instamment de ne ménager aucun effort pour collaborer avec la mission des Nations Unies en Colombie, résoudre les différends et contribuer à la réparation des victimes du conflit.
La violence contre les anciens combattants, les leaders sociaux, les défenseurs des droits de l'homme et les communautés est une menace pour la construction de la paix dans la nation sud-américaine et il est urgent de s'attaquer à ce problème, a déclaré Carlos Ruiz.
Depuis la signature de l'accord de paix, en septembre 2016, un total de 252 anciens guérilleros colombiens ont été tués.
Source : Prensa Latina