Bogota, 25 janvier (RHC) L’Institut d’Etudes pour le Développement et la Paix de la Colombie (Indepaz) a rapporté qu’au cours des 20 premiers jours de 2021, 5 massacres ont été perpétrés dans le pays avec un bilan de 15 morts.
Selon le bilan de l’Institut, en 2021, au moins 13 leaders et défenseurs des droits de l’homme et cinq ex-combattants qui ont signé l’accord de paix ont été tués au milieu de la vague de violence que vit la nation sud-américaine.
Au cours des dernières 48 heures, on a signalé le meurtre de l’ex-combattant Juan Carlos Correa, à San Andrés de Cuerquia, département d’Antioquia, et de la dirigeante sociale Janeth Zapata, à Dosquebradas, Risaralda.
À l’aube du 10 janvier, sept personnes ont été tuées : quatre dans le district de Santo Domingo, Caquetá et trois dans une maison située à Betania, Antioquia, au milieu d’un prétendu règlement de comptes.
En outre, les 12, 17 et 18 janvier, il y a eu neuf morts : trois personnes à Santa Elena de Cali, Valle del Cauca, trois autres jeunes ont été tués dans un massacre dans le quartier El Recuerdo à Popayán et trois autres dans le secteur de Las Palmas de Tarazá, Antioquia.
Le 21 janvier dernier, l’ONU a demandé au gouvernement d’Ivan Duque de faire de nouveaux progrès dans la sécurité des anciens membres des FARC démobilisés dans le cadre de l’accord de paix, après que 2020 ait pris fin avec l’assassinat d’au moins 73 anciens combattants.
L’organisation, par l’intermédiaire de son envoyé en Colombie, Carlos Ruiz Massieu, a de nouveau souligné sa préoccupation face à ces niveaux de violence lors d’une réunion du Conseil de sécurité. (Source/Telesur)