Brasilia, 27 janvier (RHC) L’ex-présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a déclaré que l’actuel chef d’état brésilien, Jair Bosonaro, doit être puni pour génocide et négligence dans la vaccination contre la pandémie du Covid-19, qui a déjà fait plus de 217 000 morts.
"Le procès politique de Bolsonaro devrait être, entre autres crimes, pour génocide, en raison du négationnisme face au Covid-19, qui a conduit à la mort des Brésiliens", a affirmé l’ancienne dirigeante sur son blog).
Parmi les autres chefs d’accusation qui pourraient être retenus contre le chef de l’État brésilien, on peut citer "le manque d’oxygène dans les hôpitaux et la négligence dans la fourniture de vaccins", a-t-elle ajouté.
Rousseff a rejoint les secteurs sociaux qui réclament un procès politique contre Bolsonaro, qui depuis le début de la pandémie du coronavirus SARS-Cov-2, responsable du Covid-19, l’a minimisée et il a même nié son existence.
Ce week-end, des sympathisants de partis politiques aussi bien de droite que de gauche, ainsi que des mouvements syndicaux, sociaux et les fronts Brésil Populaire et Peuple sans peur ont organisé des manifestations pour exiger la destitution de Bolsonaro.
Il y a actuellement plus de 60 demandes de procès politique contre Bolsonaro déposées à la Chambre des députés, l’irresponsabilité du président pendant la pandémie étant l’un des principaux arguments avancés.
Source Telesur