Buenos Aires, 30 janvier (RHC) Plusieurs voix du Groupe de Puebla ont condamné avec force les sanctions imposées à Cuba et au Venezuela par les États-Unis.
Au cours d’une conférence de presse après la Ve rencontre de cette alliance progressiste, de manière virtuelle avec des représentants de 17 pays, en réponse à une question de Prensa Latina l’ancien président chilien Marco Enriquez-Ominami a souligné qu’au sujet du dossier Cuba et du Venezuela au sein du Groupe, ils ont toujours été directs et persévérants dans la dénonciation de la politique hostile des États-Unis contre ces peuples.
Il a rappelé que le Groupe avait eu récemment, lors d’un de ses ateliers, un dialogue avec le Ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodriguez, au cours duquel il avait condamné à l’unanimité le blocus économique, financier et commercial dont souffre l’île depuis 60 ans et également lors d’une autre rencontre avec le vice-président vénézuélien de l’époque, Jorge Rodriguez.
Nous avons qualifié d’inhumaines, et à titre personnel d’improductives, les sanctions appliquées par les États-Unis à ces deux nations et, aujourd’hui, le débat a à nouveau inclus cette nécessité de dénoncer clairement ces sanctions, a-t-il dit.
Pour sa part, l’ancien président colombien Ernesto Samper, un autre des fondateurs du Groupe, a évoqué la récente décision du président américain Joe Biden de revoir la politique de ce pays à l’égard de Cuba.
En faisant un résumé de la journée, Samper a souligné qu’elle a été marquée par des réflexions avec des tâches indissociables pour la région comme l’est la démocratie, fortement éprouvée suite à cette pandémie du Covid-19, revaloriser le rôle de l’État et la nécessité de renforcer l’intégration, entre autres questions.
Source Prensa Latina