Arreaza : le Venezuela devient le centre des intérêts géopolitiques impériaux

Édité par Reynaldo Henquen
2021-02-12 09:25:57

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Caracas, 12 février (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères de Venezuela, Jorge Arreaza a assuré que cette nation se trouve aujourd’hui au centre des intérêts géopolitiques de l’impérialisme, avec les  Etats-Unis en tête.

Dans une interview exclusive accordée à Prensa Latina, le chef de la diplomatie vénézuélienne a expliqué son point de vue vis-à-vis des futures relations du gouvernement bolivarien avec l’actuelle administration états-unienne. 

À cet égard il a expliqué que celles-ci ne dépendent même pas de l’élite dominante de la nation du Nord ou de celui qui occupe la Maison Blanche, mais c’est l’impérialisme qui détermine.  

Il s’agit d’un réseau d’intérêts corporatifs, militaires, technologiques, industriels et financiers qui agissent à travers des organismes politiques tel que le cas du gouvernement états-unien. Donc, sachant que son objectif est de contrôler le Venezuela pour satisfaire leurs propres intérêts on peut s’attendre à très peu de choses, a-t-il souligné.

Il a exprimé : La Révolution a déjà 22 ans et pour nous la relation et l’interaction avec l’élite dominante de Washington signifie un apprentissage et nous pouvons facilement conclure  que l’impérialisme est un système et qu’il ne s’agit pas seulement des États-Unis.

Néanmoins, a-t-il assuré, le Venezuela est ferme dans sa politique et sa résistance et peut-être à cause de cela le gouvernement états-unien ne trouve pas utile ou valable de continuer les agressions.

« Dans ce cas, nous serons toujours prêts au dialogue et à la bonne entente sur la base du respect mutuel. Si les Etats-Unis le veulent bien, nous le voudrons bien et s’ils ne le désirent pas, nous vaincrons de toute façon »

Il a également rappelé qu’il existe un intérêt géopolitique d’ordre idéologique des grandes puissances car durant des années les anciens gouvernements du pays ont été serviles à ces intérêts et ont permis le saccage des grandes ressources, ce qui a été changé avec le triomphe de la Révolution.

Il existe de grands lobbies dont l’intérêt impérial est de renverser la Révolution socialiste et de prendre le contrôle politique, économique et culturel du pays et de cette façon éliminer l’identité des Vénézuéliens, pour avoir entre leurs mains le joyau de la couronne de cette Amérique du XXIème  siècle.

Pour cette raison, la dénonciation de l’illégalité du blocus des Etats-Unis sera toujours l’un des principaux thèmes de la politique extérieure du pays, et tout comme Cuba a fait tout au long de soixante ans, il est nécessaire d’insister une fois de plus sur le fait qu’il s’agit d’une agression, d’un préjudice au peuple vénézuélien.

« Ces mesures coercitives, unilatérales et arbitraires que génèrent les blocus sont en marge du droit international, elles sont criminelles », a-t-il souligné.  

Le ministre des Affaires Étrangères a souligné que chaque jour les pays sont plus conscients du préjudice que génèrent ces actions punitives et perçoivent le besoin d’y faire face et de les dénoncer. 

Il a également assuré que si tous les gouvernements qui subissent les conséquences de cette politique agressive et hostile de la part de Washington travaillent ensemble, nous pouvons espérer que dans un court délai, les organismes internationaux les condamnent, si nous marchons unis et avec fermeté nous allons réussir notre objectif »

Se référant à la plainte déposée par le Venezuela contre les Etats-Unis devant la Cour Pénale Internationale (CPI), il a signalé que celle-ci a pour but d’accuser les fonctionnaires du gouvernement états-unien qui ont signé des ordres exécutifs, ceux qui de vive voix ont fait partie des agressions contre le Venezuela.

La CPI agit sur des responsabilités individuelles, c’est pourquoi, nous avons présenté des preuves qui démontrent que ces mesures ont généré la famine, la mort et des maladies. Nous représentons toutes les nations sujettes à ces sanctions, a-t-il souligné. 

Arreaza a expliqué que le procès présenté le 13 février 2020, est en cours d’évaluation par le bureau du procureur de l’organe judiciaire, qui devrait se prononcer au cours de cette année et devrait déterminer si le cas est admis par la Cour pour évaluer et imposer des responsabilités individuelles à ceux qui ont agressé le Venezuela.   

C’est une grande responsabilité, parce qu’il n’y a pas que le Venezuela qui est affecté, et cela peut créer un précédent, nous avons confiance que justice sera faite, nous n’avons pas d’autre option que celle de faire confiance »

Source Prensa Latina



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