Quito, 15 février (RHC)- Le groupe de Puebla a condamné les accusations contre le candidat progressiste à la présidentielle en Équateur Andrés Arauz. Ils ont considéré ces accusations comme des tentatives d'obstruction à sa participation au second tour des élections dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, le groupe qui rassemble d'anciens présidents et des politiciens latino-américains de gauche a évoqué des informations récemment publiées par le magazine colombien Semana, sur les liens présumés d'Arauz, candidat à la présidence de la coalition Union pour l’Espoir, avec l'Armée de libération nationale, l’ALN, organisation de guérilla.
Les signataires du texte ont assuré: `` le groupe Puebla nie les informations fausses et malveillantes '' et ils ont ajouté qu'il s'agissait d'une nouvelle tentative des élites régionales de discréditer le vainqueur du premier tour des élections, qui a accumulé 32,7% du total des voix.
Selon la publication, Arauz aurait reçu un financement de l'ALN pour sa campagne électorale, ce qui a été démenti par le futur président lui-même.
Dans sa déclaration, le groupe de Puebla a signalé qu'il serait attentif à ce qui se passera en Équateur dans les prochains jours et il a dénoncé toutes les actions de Lawfare (guerre légale) en Amérique latine.
Face à cette attaque à la démocratie en Équateur, nous rejetons le rôle joué par les médias et l'appareil judiciaire pour ignorer la volonté du peuple équatorien et nous appelons toutes les forces engagées envers la paix, la démocratie et l'autodétermination des peuples, à assurer un processus légitime, sans violence », a-t-il déclaré.
De même, ils ont exhorté la communauté internationale à rester vigilante face à ces événements et les autorités électorales équatoriennes à sauvegarder le vote des citoyens et à garantir le respect des règles démocratiques.
De son côté, Andrés Arauz a souligné sur son compte Twitter: «Ceux qui ont co-gouverné avec Moreno sont connus pour être des mauvais perdants et font pression pour me persécuter avec des mensonges grossiers. Ils ne pourront pas le faire, la vérité sortira toujours. Ils ne pourront pas continuer à faire du chantage ou à tromper la justice. Le peuple équatorien ne permettra pas un nouveau coup à la démocratie ».
Outre la déclaration du groupe Puebla, des personnalités internationales telles qu'Ernesto Samper (ancien président de la Colombie et ancien secrétaire exécutif de l'Union des nations sud-américaines) et Evo Morales (ancien président de la Bolivie) ont également critiqué cette situation.