Moscou, 3 janvier (RHC- PL- EFE- XHU)- La Russie a considéré les attaques aériennes de l'Ukraine contre les installations de l'administration de l'auto-proclamée République Populaire de Lugansk comme un crime contre le peuple. Ces attaques ont coûté la vie à des civils, dont la ministre de la Santé, Natalia Arjípova.
Le ministère russe des Affaires étrangères a signalé que ce qui est arrivé confirme la renonciation des autorités ukrainiennes à chercher la voie du consensus national. Elles commettent une fois de plus une grossière violation des accords de Genève datant du 17 avril.
La diplomatie russe a rappelé que ces accords étaient inscrits dans la feuille de route de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe proposée comme voie de solution à la crise provoquée par le renversement du président Viktor Ianoukovitch.
Le texte souligne que la recrudescence de la répression dans l'est de l'Ukraine coïncide avec la visite à Kiev du secrétaire adjoint de Défense des États-Unis Derek Chollet.