Buenos Aires, 24 février (RHC)-Le Groupe de Puebla a réitéré aujourd’hui l’impérieuse nécessité de lever les sanctions économiques et politiques imposées par les États-Unis à Cuba et au Venezuela, sanctions qu’ils ont qualifiées d’inhumaines.
Dans un communiqué, l’alliance progressiste composée de deux présidents en exercice et de plusieurs anciens dirigeants, entre autres personnalités, s’est prononcé contre les blocus des deux nations sœurs au moment où des apports médicaux sont nécessaires, des aliments et des vaccins pour gérer et surmonter la pandémie.
'Le caractère illégal et interventionniste des blocus porte atteinte aux droits de l’homme de la population la plus vulnérable des deux pays au moment où ils traversent une crise sanitaire sans précédent', précise le communiqué paraphé, entre autres, par les anciens présidents brésiliens Luiz Inacio Lula Da Silva et Dilma Rousseff, l’équatorien Rafael Correa et le colombien Ernesto Samper.
Le Groupe a également exhorté les organismes internationaux, les gouvernements, les dirigeants et tous ceux qui sont attachés à la démocratie, à la justice sociale et à la paix, à s’engager envers les peuples de Cuba et du Venezuela et à continuer de dénoncer les mesures et les sanctions qui violent les droits de l’homme et l’autodétermination des peuples.
Ces derniers jours, le Groupe de Puebla a publié un Manifeste progressiste en 33 points, dont l’un appelle à défendre Cuba, le Nicaragua et le Venezuela contre les agressions et les ingérences de puissances ou de pays tiers.
À cet égard, le Groupe a souligné qu’un certain nombre de pays de la région avaient été la cible d’actions visant à déstabiliser la région en imposant des blocus, des sanctions économiques et des politiques unilatérales contraires au droit international.
'Ce type de positions anachroniques et caduques sont encore plus graves dans le contexte de la crise sanitaire car elles entravent l’accès au matériel, aux médicaments et aux moyens de contenir la pandémie', a précisé le forum composé de personnalités de 15 pays.
Source Prensa Latina