Moscou, 25 février (RHC) Le ministère des Affaires Étrangères de la Russie a qualifié de décevante la récente décision du Conseil des ministres des Affaires Étrangères de l’Union Européenne de préparer de nouvelles sanctions contre son pays.

Le communiqué du Ministère des Affaires Etrangères de la Russie considère comme très décevante l'approbation de ces nouvelles mesures contre Moscou qui prévoient de nouvelles restrictions unilatérales illégales contre des citoyens russes" a précisé le texte.

La décision a été prise sur la base d’excuses fabriquées a-t-il souligné.

Le 22 février l'UE a décidé d'élargir les sanctions contre la Russie en raison du cas du blogueur Alexei Navalny, sanctionné à trois ans et demi de prison pour fraude à grande échelle dans le cadre de l'activité d'entreprise.

Selon Joseph Borrell, haut représentant de Politique Extérieure et Sécurité du bloc communautaire, les 27 tarderont une semaine à préparer les mesures.

En Aout 2020, Navalny s'est senti mal dans un vol, ce qui a obligé l'équipage à faire un atterrissage d'urgence. Des laboratoires européens ont conclu qu'il avait été empoisonné avec un agent nerveux du groupe Novichok et l'opposant russe a culpabilisé le gouvernement de son pays.

Moscou a refusé cette version dans divers forums internationaux, y compris à l'Organisations de Nations Unies, car il la considère infondée et les preuves n'ont pas été fournies.

Pour le ministère des Affaires Étrangères de la Russie, l'UE a perdu une autre opportunité pour reconsidérer la politique de sanctions et de pressions contre la Russie", politique qui a été un échec ces dernières années"

Le ministère des Affaires Étrangères de la Russie a signalé que contrairement à la logique, ils prennent d'abord une décision politique et après ils cherchent les victimes.

Les 27 sont guidés par des circonstances politiques et non pas par le soi-disant engagement de protéger les droits de l'homme et les libertés fondamentales, a indiqué Moscou en réponse à l'annonce des prochaines sanctions.

La Russie a ajouté que les instruments illégitimes tels que les ultimatums, les pressions et les sanctions deviennent une habitude dans la politique extérieure de l'UE.

Il a également souligné qu'avec cette décision, le bloc viole le principe de non intervention dans les affaires intérieures d'un autre état et le droit international.

Source (Prensa Latina)