Lima, 3 mars (RHC) La candidate présidentielle progressiste péruvienne, Verónika Mendoza, a proposé l’a rédaction d’une nouvelle Constitution, approuvée avec la participation des forces sociales, pour éviter l’ingérence des politiciens traditionnels qui les bloquent.
'Nous avons touché le fond. Nous avons besoin d’une nouvelle Constitution qui ne mette pas en avant le profit, mais la vie et le bien commun. Une nouvelle Constitution qui établit la santé, l’éducation, le logement comme droits que l’Etat doit garantir', a déclaré la candidate du bloc de gauche Ensemble pour le Pérou.
Dans une interview télévisée, elle a ainsi écarté des approches qui, pour être en accord avec ce que les gens veulent, parlent de réformes non fondamentales de la Constitution néolibérale approuvée en 1993 sous le gouvernement de main dure d’Alberto Fujimori.
Elle a ajouté que son pays a besoin d’une Constitution qui veille à la protection de la nature et 'nous permette de revendiquer la souveraineté sur nos ressources'.
Elle doit en outre jouer un rôle plus actif pour soutenir les micro et petites entreprises, l’agriculture et le développement national et reconnaître les droits collectifs des peuples autochtones, en reconnaissant de nouveaux droits comme l’accès de tous à Internet', a-t-il déclaré.
La voie, a-t-elle dit, serait une assemblée constituante, dont la convocation nécessitera un référendum et qui sera composée non seulement par les partis, comme le Parlement, parce que ceux-ci marginalisent le peuple, mais aussi par les forces sociales.
'Nous avons besoin d’une nouvelle Constitution qui ne soit pas faite par les politiciens habituels, mais par les gens dans une assemblée constituante', a-t-elle dit.
'Ça suffit de réformes partielles, de patchs, nous avons besoin d’un changement intégral, d’un nouveau pacte social, d’une nouvelle constitution, à travers une assemblée constituante avec la participation du peuple', a-t-elle souligné.
Au sujet des objectifs immédiats de son éventuel gouvernement, elle a déclaré qu’ils seront l’approvisionnement en oxygène médical pour les patients de Covid-19, maintenant faible, l’assurance de la vaccination générale et donner du travail, en créant initialement 200 mille emplois.
En outre, elle entend fournir des bons de subsistance pour atténuer l’impact de la pandémie sur les familles; un programme de prêts à des conditions libérales garantis par l’État pour les micro et petites entreprises et une réforme fiscale supprimant les exonérations du paiement d’impôts dont bénéficient les grandes entreprises.