Rome, 5 mars (RHC) Pour le neuvième mois consécutif, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté en février dernier, a rapporté l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’indice des prix internationaux des produits alimentaires les plus commercialisés suivi par cette institution spécialisée de l’ONU a enregistré une hausse de 2,4% au deuxième mois de 2021 par rapport au mois précédent, le niveau le plus élevé depuis juillet 2014.
L’augmentation enregistrée en février s’explique par une hausse sensible des sous-indices du sucre et des huiles végétales, tandis que les cours des céréales, des produits laitiers et de la viande ont également augmenté, mais dans une moindre mesure.
Depuis janvier, a indiqué cette source dans un communiqué, le prix du sucre a augmenté de 6,4%, ce qui représente la deuxième augmentation mensuelle consécutive et le niveau le plus élevé depuis avril 2017, attribués à la baisse de la production de certains grands producteurs, plus la forte demande d’importations en Asie.
La hausse des prix des huiles végétales -palme, soja, colza et tournesol- ont atteint en février, 6,2%, leur niveau le plus élevé depuis avril 2012.
Les grosses importations en provenance de la Chine et la faiblesse de l’offre en Europe occidentale ont contribué à cette situation, mais le fromage a vu ses prix baisser en raison de l’abondance des stocks aux États-Unis.
L’indice des prix des céréales a enregistré en moyenne 1,2% de plus qu’en janvier et 26,5% de plus qu’en février 2020, essentiellement à cause du sorgho, avec une hausse de 17,4%, qui les situe à 82,1% au-dessus des valeurs enregistrées en même mois de 2020.
Cela a répondu à la forte demande de la Chine car, au contraire, le maïs, le blé et le riz sont restés stables ou ont légèrement augmenté leurs prix internationaux.
La viande, quant à elle, a marqué un indice des prix en février dernier de 0,6% supérieur à celui du mois précédent, dû à la faiblesse de l’offre de viande bovine et ovine dans d’importantes régions de production.
Les cours de la viande de porc, en revanche, ont baissé face à un achat réduit de la part de la Chine au milieu d’une offre accrue et d’une production élevée en Allemagne sans débouchés du fait du maintien de l’interdiction des exportations vers les marchés asiatiques, relève le rapport de la FAO.
Source Prensa Latina