Caracas, 8 mars (RHC) Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a annoncé à Caracas que le gouvernement bolivarien travaille avec d’autres nations pour contrecarrer les mesures unilatérales imposées par les États-Unis et leurs alliés.
"Nous formons un groupe pour faire face à cette situation (...) en faisant pression sur les Nations Unies pour qu’elles évitent et pour que nous puissions prendre des décisions", a déclaré le chef de la diplomatie lors d’une interview accordée à l’agence russe Spoutnik.
Arreaza a expliqué que son pays cherche à faire face aux mesures coercitives dans les domaines diplomatique et politique, ainsi qu’en termes pratiques, en concevant de nouvelles formes d’échanges entre les nations touchées.
Il a indiqué que l’intention était de consolider les processus de paiement, les transactions financières et l’apprentissage entre les membres du groupe.
Il a en outre indiqué que le droit international ne cautionnait pas les mesures unilatérales, le blocus intentionnel et les souffrances infligées par une nation à une autre. C’est pourquoi il a rappelé que l’imposition de ces actions illégales par d’autres nations et organisations a des conséquences humanitaires.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a souligné que le contexte des pressions des États-Unis, avec leur grande influence sur le commerce, les routes et le système financier, est hégémonique, tandis que les agressions de l’Union européenne (UE) sont plus de nature politique dirigées contre la démocratie et les institutions vénézuéliennes.
Source : Prensa Latina