Caracas, 12 mars (RHC) Le Gouvernement vénézuélien a qualifié aujourd’hui de maladroites les déclarations du Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, lors de la 46e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme.
Dans un communiqué diffusé par le ministère des Affaires Étrangères, l’État vénézuélien a déploré le rapport 'déséquilibré émis sur mandat d’une résolution politisée, (...) promue par les États-Unis à travers ledit Groupe de Lima'.
Selon les autorités de Caracas, cette position constitue une violation des règles et des principes régissant le traitement des questions relatives aux droits de l’homme.
L’exécutif bolivarien a jugé préoccupant que le Haut-Commissaire cède à la pression d’acteurs anti-vénézuéliens et fasse des déclarations partiales et éloignées de la vérité, se faisant l’écho des campagnes médiatiques et présentant des spéculations idéologisées comme des faits.
Cela, malgré la présence du Bureau au Venezuela et les mécanismes de dialogue fluides avec l’État vénézuélien, qui découlent de la lettre d’accord sur l’assistance technique et la coopération récemment renouvelée, souligne le communiqué.
Dans ce contexte, le Gouvernement vénézuélien a indiqué qu’il réexaminerait ses relations avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme afin de garantir le strict respect des principes d’objectivité, d’impartialité et de non-ingérence dans les affaires intérieures.