Buenos Aires, 13 mars (RHC) Le Bureau argentin de lutte contre la corruption instruit une plainte contre l’ancien président, Mauricio Macri, pour administration frauduleuse infidèle aggravée au détriment de l’administration publique et pour détournement de fonds.
L’accusation portée contre lui s’étend également à un certain nombre d’anciens fonctionnaires de son gouvernement (2015-2019) pour les procédures appliquées à l’accord conclu en 2018 avec le Fonds monétaire international (FMI) sous la forme d’un prêt de plus de 44 milliards de dollars.
Selon plusieurs médias locaux tels que l’agence Télam, l’action pénale est fondée sur des rapports fournis par la Banque Centrale d’Argentine et par la Cour des Comptes de la Nation.
Celle-ci atteint l’ancien ministre des Finances, Nicolas Dujovne, l’ancien ministre des Finances, Luis Caputo, et les anciens présidents de la Banque centrale, Adolfo Struzenegger et Guido Sandleris.
Dans son exposé, le Bureau anticorruption a indiqué que le 20 juin 2018, le FMI a approuvé le nouveau prêt, destiné à financer la formation d’actifs extérieurs, au détriment de l’État argentin et de tout le peuple de la nation, qui, à travers l’endettement ont subventionné les bénéfices des spéculateurs par la décision des personnes accusées'.
Cette institution a déposé une plainte pénale à la suite du rapport de la Banque centrale de la République argentine et de la Cour des Comptes sur les procédures appliquées pour la conclusion de l’accord stand by paraphé sous la direction de Macri avec le FMI en 2018.
L’accusation précise qu’avec les fonds les fonctionnaires du gouvernement précédent 'ont exécuté un programme criminel destiné à générer d’énormes profits finaux en dollars aux personnes physiques et juridiques, profits obtenus grâce aux dettes extérieures contractées par l’État.
Source Prensa Latina