Quito, 19 mars (RHC) Le mouvement politique Union pour l’Espoir (UNES), de l’Équateur, a alerté aujourd’hui le pays et la communauté internationale de nouveaux actes d’ingérence et d’attaques contre le processus électoral en cours.
Dans un communiqué, l’organisation progressiste qui participera au second tour des élections présidentielles le 11 avril prochain a précisé que l’objectif est de saboter la campagne de son candidat à la présidence Andrés Arauz et d’attenter contre lui.
À cet égard, il a averti que la veille, la Vice procureur de Colombie, Martha Janeth Mancero, est arrivée à Quito pour une réunion avec le remplaçant du procureur de l’Équateur, Wilson Toainga, dans le cadre d’une intrigue sur le financement présumé du pays voisin, nié par UNES.
L’action en cours, motivée par une nouvelle diffusée en Colombie en janvier dernier, fortement démentie, a été suivie d’une rencontre entre les procureurs généraux Francisco Barbosa (Colombie) et Diana Salazar (Équateur), nouvelle qualifiée par l’UNES de grotesque ingérence.
À cet égard, l’UNES a souligné que ces positions ont été rejetées au niveau international par des personnalités telles que le Rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies sur l’indépendance des juges et des avocats, Diego Garcia-Sayan. La force politique a rappelé que le fonctionnaire avait alors affirmé : 'L’impartialité et l’indépendance de la fonction judiciaire doivent prévaloir en tout temps. Les juges et les procureurs ne doivent pas s’ingérer, directement ou indirectement, dans les travaux des organes et processus électoraux'. Il a également mentionné que d’autres instances internationales se sont déclarées préoccupées par les tentatives d’ingérence des organes judiciaires et du Bureau du Procureur dans le premier tour des élections du 7 février dernier.
'Ces opérations désespérées et concertées vont de pair avec le soutien croissant des Équatoriens à la candidature d’Andrés Arauz et ses propositions de reconquérir l’Équateur du travail, de la dignité et de l’avenir, lors des élections du 11 avril prochain', a affirmé le mouvement politique.
Dès le début du processus électoral, l’UNES s’est heurtée à de nombreux obstacles pour l’inscription de ses candidats à différents postes, ainsi qu’à des contestations et à des tentatives d’empêcher sa participation aux élections, tous rejetés par les organismes concernés.
Le 11 avril prochain, Arauz et son compagnon de formule Carlos Rabascall affronteront aux urnes, au second tour des élections présidentielles, le binôme Guillermo Lasso-Alfredo Borrero, de l’alliance centre-droit CREO-Parti Social-Chrétien.
Source Prensa Latina