Maduro accuse le gouvernement de Duque d'essayer de provoquer la guerre

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-30 09:17:02

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Caracas, 30 mars (RHC) - Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a averti que son homologue colombien, Iván Duque, cherchait à provoquer un conflit entre les armées des deux pays.

Maduro a dénoncé que le Venezuela est victime des groupes armés colombiens «irréguliers et criminels» et il a directement accusé Duque de protéger ces groupes armés.

"Ce sont des groupes qui coordonnent une stratégie de l'oligarchie colombienne et du commandement sud des États-Unis pour amener la guerre à la frontière vénézuélienne, contre l’armée et le peuple vénézuélien", a déclaré le président vénézuélien, Nicolás Maduro, tout en appelant les Forces armées nationales bolivariennes (FANB), à ne pas se laisser  provoquer ou à créer des provocations.

Le chef de l'Etat a dénoncé que ces groupes cherchent à appliquer à une partie du territoire vénézuélien les formules déjà appliquées en complicité avec le gouvernement colombien contre le peuple colombien: contrôle du territoire, contrôle de la population, terrorisme, trafic de drogue et contrebande.

De même, selon Maduro, ces groupes irréguliers ont l'intention de s’emparer du territoire vénézuélien pour commettre leurs crimes, en appliquant le para-militarisme, pratiqué par les groupes armés et terroristes en Colombie.

Maduro a également assuré que les services de renseignement colombiens et l'armée colombienne collaborent avec certains  de ces groupes, leur donnant comme mission qu'ils  «viennent provoquer la guerre au Venezuela».

Pour conclure, il a souligné qu'au Venezuela, il n'y aura pas de guerre, mais la paix et la souveraineté garanties par les Forces armées nationales bolivariennes. En outre, il a exprimé tout son soutien à la FANB, à la milice bolivarienne et au syndicat civilo-militaire-police pour faire face à cette bataille.

Depuis dimanche dernier, les Forces armées nationales bolivariennes ont mené une opération contre les groupes armés «irréguliers» colombiens présents dans la zone frontalière d'Apure. À la suite de ces actions militaires, 6 terroristes ont été tués et 39 autres arrêtés, en plus de la confiscation d'armes, de grenades, de munitions, d'explosifs, de vêtements militaires, de véhicules, de drogues et de matériel technologique.

Partageant 2 200 kilomètres de frontière, le Venezuela et de la Colombie ont  maintenu une relation tendue ces dernières années. Les deux pays ont rompu toute relation diplomatique en 2019, après que Bogotá, soutenu par les États-Unis, ait reconnu le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaidó comme le «président par intérim» de la République bolivarienne.

 

Source Prensa Latina

 



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