Caracas, 5 avril (RHC) Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a déclaré que certains médias internationaux "diabolisent" la pandémie du coronavirus en République bolivarienne et ne veulent pas reconnaître les succès qu’ils ont remportés.
"Le New York Times et le Miami Herald, tous ces journaux sont au service d’une campagne permanente contre le Venezuela, contre notre Révolution. Ils ne sont en mesure de reconnaître aucun progrès, aucun acquis, encore moins aucun succès dans la lutte que nous avons menée contre la pandémie, ils nous diabolisent en permanence", a déclaré Maduro, ajoutant que ces médias ne sont pas capables de voir "la poutre dans leur œil".
Le président vénézuélien a également mentionné les mesures prises dans d’autres pays comme la France où le couvre-feu a été décrété. " Si c’était le cas au Venezuela, on lancerait une campagne médiatique contre nous", a-t-il déclaré.
A cet égard, le président a souligné que le Venezuela a eu deux semaines de "quarantaine radicale consciente et volontaire" pour réduire l’impact de l’arrivée des variantes brésiliennes du coronavirus, et qu’il continue à travailler pour maîtriser la pandémie.
Au cours de son intervention, Maduro a également dénoncé qu’il y a "une guerre des vaccins" au niveau mondial, et que l’on veut "empêcher" que les médicaments arrivent "aux peuples du Sud".
En raison d’un rebond de cas de Covid-19 en Colombie, Maduro a annoncé qu’ils renforceront la surveillance à la frontière avec le pays voisin. " J’ai donné l’ordre de renforcer les contrôles aux frontières et les soins épidémiologiques à la frontière avec la Colombie parce qu’il y a une recrudescence brutale et ils n’ont pas voulu parler clairement et dire la vérité au peuple colombien".
Le chef d’état vénézuélien a indiqué que le gouvernement colombien n’a pas amélioré la situation sanitaire depuis l’arrivée du coronavirus. " Il a frappé durement le peuple colombien, le peuple colombien est orphelin, il n’a pas de services de santé, il n’a pas de gouvernement pour l’accompagner, il n’a pas de main amicale, il n’a pas de médecin pour rentrer chez lui, il n’a pas de soutien, il n’a pas de protection", a-t-il regretté.
Maduro a annoncé qu’ils maintiendraient la quarantaine radicale pendant sept jours supplémentaires, passant leur troisième semaine en confinement pour atténuer les contagions. Il a également appelé les citoyens à suivre les mesures de biosécurité.
"Nous alertons le peuple, toujours en alerte, nous allons deux pas en avant vers la pandémie, qui a frappé si durement le monde", a déclaré le président de la République bolivarienne.
Source Russia Today