Caracas, 6 avril (RHC) Le Gouvernement vénézuélien a annoncé qu’il demanderait à l’Organisation des Nations Unies (ONU) un soutien technique pour nettoyer les zones minées à la frontière avec la Colombie.
Ces engins, qui ont fait 104 victimes rien qu’entre janvier et mars derniers, ont été posés par des groupes armés irréguliers de la nation voisine.
Le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères Jorge Arreaza demandera officiellement l’assistance technique du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pour désamorcer les mines antipersonnel installées par des groupes irréguliers colombiens dans la zone frontalière.
Selon l’organisation Sures, après l’Afghanistan, la Colombie est le pays qui compte le plus de victimes de mines dans le monde. Et il a rappelé que ces armes ont été interdites en 1997.
Le ministre vénézuélien de la Défense, le général Vladimir Padrino López, a rappelé lors d’une conférence de presse lundi dernier que des structures armées irrégulières en provenance de Colombie ont posé des mines sur un territoire vénézuélien déclaré déminé en 2013.
"Nous appuyons l’initiative du Gouvernement national, par l’intermédiaire du chef de la diplomatie, Jorge Arreaza, de demander la coopération des Nations Unies pour enquêter sur ce qui s’est passé et de recevoir un appui pour détecter les mines" a déclaré de son côté la secrétaire générale du parti Patrie pour Tous (PPT), Ilenia Medina, lors d’une conférence de presse.
(Source/Telesur)