Arreaza accuse la Colombie de protéger ceux qui attaquent le Venezuela

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-07 10:03:37

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Caracas, 7 avril (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela a qualifié de cynique le gouvernement colombien et l’a accusé de protéger les paramilitaires qui ont attaqué l’état frontalier d’Apure.

'Où sont partis les groupes irréguliers, ces terroristes? Sont-ils allés à Barinas? Non, ils sont allés à l’Arauca, département colombien et là ils sont protégés', a fait remarquer le chef de la diplomatie vénézuélienne lors d’une conférence de presse.  Il a demandé aux médias si l’un d’entre eux savait si le gouvernement du pays voisin était en train de faire quoi que ce soit pour poursuivre ces groupes.

Il a rappelé que les porte-parole de l’exécutif colombien s’obstinent à accuser le Venezuela des maux qui affectent leur pays depuis plus de 70 ans et du trafic de drogue, mais qu’ils protègent ces groupes.

Arreaza a critiqué le ministre colombien de la Défense, Diego Molano, pour ses déclarations selon lesquelles le narcotrafic s’empare lentement du Venezuela, «le narcotrafic, a-t-il précisé, s’est rapidement emparé de la Colombie depuis 30 ans ou plus. Ils ne peuvent pas être aussi effrontés et cyniques.

Il a dénoncé que les médias maintiennent une campagne de mensonges, ' les médias en particulier de l’oligarchie colombienne, dans ce qui semble être une stratégie goebbelsienne, attaque le Venezuela et ils veulent dénaturer la réalité, c’est-à-dire, que la Colombie est un état en faillite à tous les points de vue

Il a souligné que la détresse à la frontière est telle qu’on ne sait pas officiellement qui la contrôle de l’autre côté, si les paramilitaires, la guérilla, le narcotrafic ou n’importe quel autre groupe. De l’autre côté de la frontière c’est le chaos' –a-t-il souligné-..

'Nous insistons et le dénominateur commun est l’industrie de la drogue, l’industrie de la drogue qui a pénétré complètement les structures de la société colombienne', a-t-il souligné.

Au sujet des affrontements à Apure, il a réitéré sa plainte contre les autorités et la presse colombienne, qu’il a accusées d’avoir tenté de discréditer l’action des forces armées nationales bolivariennes, en signalant un massacre que les militaires vénézuéliens auraient commis contre la population de La Victoria.

Il a souligné que le conflit colombien, qui frappe ses voisins dans tous les domaines, obéit à une lutte pour le contrôle de l’industrie de la drogue, qui apporte à l’économie entre 10 et 12 milliards de dollars par an.

Source Prensa Latina



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