Quito, 9 avril (RHC) Un des candidats au second tour des élections présidentielles d’Équateur Andrés Arauz propose un gouvernement avec l’apport de tous les secteurs pour sortir le pays de la crise économique et sanitaire actuelle.
À 36 ans, le candidat de la coalition progressiste et de gauche Union pour l’Espoir (UNES), qui regroupe plus de 300 collectifs sociaux et politiques du pays, est passé au second tour après avoir obtenu le plus grand nombre de voix valides (32,72 %) lors du premier tour, le 7 février dernier.
Arauz est né le 6 février 1985 dans cette capitale et a fait des études supérieures à l’Université du Michigan (États-Unis), où il est diplômé en économie et en mathématiques en 2005, qui s’est poursuivi par une maîtrise en économie du développement par la Faculté latino-américaine de sciences sociales (Flacso), achevée en 2010.
Il ressort du curriculum vitae du docteur en économie financière de l’Université nationale autonome du Mexique qu’il a participé à des groupes de recherche pour les travaux du Conseil latino-américain des sciences sociales (Clacso) et de la Banque centrale de l’Équateur, ainsi que dans deux centres de l’Université du Michigan.
Dans le domaine du travail, il a occupé le poste de ministre coordinateur de la Connaissance et du Talent Humain en 2015, pendant la deuxième présidence de Rafael Correa, et a été titulaire de Culture et Patrimoine chargé pendant un mois (avril-mai) en 2017.
Son parcours inclut d’autres postes comme celui de conseiller en Politique Financière du Ministère de Coordination de la Politique Économique (2007-2009), directeur général bancaire de la Banque Centrale de l’Équateur (2011-2013) et sous-secrétaire général à la planification pour le bien-vivre du Secrétariat national à la planification et au développement (2015).
En ce qui concerne le second tour , Arauz présente un programme avec 11 objectifs spécifiques qui incluent la justice dans la démocratie participative et délibérative, l’égalité productive et économique, intergénérationnelle, écologique et de transition énergétique, cognitive, pour les femmes et les groupes exclus.
Son compagnon de formule, qui brigue la vice-présidence du pays est l’ingénieur commercial et communicateur Carlos Rabascall.
Source Prensa Latina
