Quito, 10 avril (RHC) Le Groupe de Puebla a confirmé aujourd’hui la présence d’une mission d’observation de l’entité en Équateur, pour accompagner le second tour des élections présidentielles prévu demain.
L’équipe est dirigée par le juriste espagnol Baltasar Garzón et elle est composée de la députée colombienne María José Pizarro et du député espagnol Gerardo Pisarello.
Compte tenu des progrès réalisés par les dirigeants ibéro-américains, la mission organisera un programme intensif de réunions avec les membres du Conseil national électoral et du Tribunal du contentieux électoral, ainsi qu’avec diverses organisations sociales et politiques du pays.
Il a également assuré que le Groupe de Puebla et le Conseil latino-américain pour la justice et la démocratie (Clajud) soutiennent les élections, convaincus que le respect de la loi et des institutions est le seul moyen de soutenir la démocratie et de garantir l’indépendance et le meilleur exercice possible de la fonction électorale.
'Le Groupe de Puebla et le Clajud réaffirment leur attachement aux Droits de l’homme et à la justice sociale et expriment leur confiance dans le fait que ce processus électoral sera fondamental pour la consolidation de la démocratie en Équateur et dans toute l’Amérique Latine', ont-ils conclu.
La délégation fait partie des équipes d’observation autorisées à accompagner la journée aux urnes urnes, auxquelles 13 millions 99 mille 150 électeurs sont appelées à voter pour définir le prochain président et vice-président parmi les binômes d’Andrés Arauz-Carlos Rabascall (Union pour l’espérance) et de Guillermo Lasso-Alfredo Borrero (CREO-Parti Social-Chrétien.
À cet égard, la présidente du Conseil National Electoral, Diana Atamaint, a confirmé que pour le premier tour effectué le 7 février dernier, 263 observateurs ont été accrédités et que 293 seront présents au scrutin de demain.
Le corps diplomatique accrédité auprès de cette nation andine, Transparence Electorale, le Conseil d’experts électoraux d’Amérique latine, le Parlement du Mercosur (Parlasur), le Parlement andin, l’Organisation des États américains, la Gauche européenne, l’Internationale progressiste et l’Union européenne, sont quelques-unes des équipes d’accompagnement.
Le second tour des présidentielles de l’Équateur a commencé la veille avec le vote de personnes privées de liberté sans jugement définitif et se poursuit aujourd’hui avec le suffrage de citoyens de plus de 50 ans atteints d’un handicap physique égal ou supérieur à 75 %.
Le dimanche, une journée de masse est prévue sur tout le territoire national et dans les circonscriptions à l’étranger.
Source Prensa Latina
