Andorre-la-Vieille, 21 avril (RHC) Les dirigeants d’Amérique latine et des Caraïbes, d’Espagne, du Portugal et d’Andorre ont ouvert aujourd’hui le XXVIe Sommet ibéro-américain, qui préconisera un accès universel aux vaccins contre la Covid-19.
La réunion des chefs d’État et de gouvernement des 22 pays membres de la Communauté ibéro-américaine des nations cherchera à apporter une réponse commune à la crise provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, à l’origine de la pandémie de Covid-19.
Précisément, le forum inauguré à Soldeu, une localité de ce micro-État européen situé entre l’Espagne et la France, a débuté par une minute de silence en souvenir des victimes du virus mortel, qui depuis plus d’un an frappe durement l’humanité.
'Mes premiers mots sont de soutien et de solidarité pour les victimes de la pandémie, une terrible pandémie qui marquera l’histoire du XXIe siècle', a souligné le chef du Gouvernement d’Andorre, Xavier Espot, dans son discours de bienvenue.
Espot a déclaré que l’espoir réside dans les vaccins, mais ils ne serviront à rien s’ils n’atteignent pas le bras de tous les habitants de la planète, a-t-il averti.
L’hôte a évoqué l’une des exigences qui émergera de cette rencontre des dirigeants latino-américains et de la péninsule ibérique, celle d’un accès universel, équitable et juste aux vaccins pour toutes les nations d’Amérique latine et des Caraïbes.
À cause de la Covid-19, la vingt-septième édition du forum ibéro-américain, né il y a trois décennies, se déroule sous un format hybride où seuls les présidents de quatre nations se sont rendus dans la Principauté.
Il s’agit de l’Espagne et du Portugal, pour leur proximité géographique, et du Guatemala et de la République dominicaine, précédent (2018) et prochain siège du Sommet, en 2022.
Les autres représentants prendront la parole par vidéoconférence à la séance plénière de la réunion, qui se terminera mercredi.
Lors des rencontres qui ont précédé le Sommet, plusieurs présidents d’Amérique latine ont critiqué l’inégalité dans la vaccination contre le SRAS-CoV-2.
Selon l’organisation, 13 des 19 chefs d’état ou de gouvernement participeront de manière virtuelle.
Ceux du Brésil, du Salvador, du Mexique, du Nicaragua, du Paraguay et du Venezuela se sont excusés et d’autres fonctionnaires de ces pays les remplaceront.
Source Prensa Latina