Inter 24 avril (RHC) Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a déclaré que les États-Unis avouent ouvertement qu’ils appliquent des mesures arbitraires pour porter préjudice aux citoyens vénézuéliens.
"Toute une confession ! Précieux tweet pour montrer à la Cour Pénale Internationale et à l’ONU comment, à partir d’arguments faux idéologisés et au mépris du droit international, les Etats-Unis appliquent des mesures arbitraires et illégales qui engendrent des souffrances pour tout un peuple", a écrit Arreaza sur son compte Twitter.
C’est ainsi qu’il a répondu aux déclarations de la sous-secrétaire par intérim du Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du département des États-Unis, Julie Chung, qui a affirmé dans un tweet que pour lever les sanctions contre le Venezuela, il devrait y avoir des élections, libres et justes, respecter les droits de l’homme, libérer les 323 prisonniers politiques, cesser de persécuter l’opposition et les ONG.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a mis en cause la prétendue volonté des États-Unis d’aider son pays en l’exhortant à libérer des ressources bloquées s’ils veulent soulager des difficultés auxquelles font face les Vénézuéliens.
Lundi, le président vénézuélien Nicolas Maduro a rencontré le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’Organisation des Nations Unies (ONU)David Beasley, qui a signé un mémorandum d’accord pour le renforcement des programmes d’aide alimentaire et de protection du peuple vénézuélien.
Les États-Unis ont appliqué plusieurs séries de sanctions contre le Venezuela, la plupart contre le système financier et l’industrie pétrolière afin d’asphyxier son économie et de renverser le président légitime Nicolás Maduro.
Le gouvernement vénézuélien a condamné à plusieurs reprises le blocus nord-américain parce qu’il entrave l’accès du peuple vénézuélien à la nourriture, aux médicaments et aux vaccins, qui causent de plus grands dégâts au milieu de la pandémie.
Source HispanTV