La Paz, 27 avril (RHC) L’ancien président bolivien, Evo Morales a condamné le regard impérialiste et colonialiste des États-Unis sur l’Amérique latine et il a précisé que cette zone n’est pas l’arrière-cour de Washington.
L’Amérique latine n’est pas l’arrière-cour des États-Unis. C’est ce qu’a précisé l’ancien président de la Bolivie et le dirigeant du Mouvement pour le socialisme (MAS), Evo Morales, rejetant l’infâme doctrine Monroe de Washington.
Dans une interview accordée à Radio Kausachun Coca en Bolivie, Morales a condamné l’ingérence américaine dans les affaires intérieures des pays latino-américains et il a qualifié de sauvage et d’inhumain le blocus américain contre les nations progressistes et de gauche de la région .
Morales a une fois de plus accusé les États-Unis d’être derrière le coup d’État de 2019 contre lui. Il a affirmé que l’idée récente du "dedazo" et de l'"anti- Evo" en Bolivie venait de l’empire nord-américain et de la droite bolivienne. Il a affirmé que c’est la nouvelle stratégie du colonialisme externe et interne pour affaiblir et diviser le mouvement politique le plus important de la Bolivie, MAS.
Il a toutefois souligné que le peuple bolivien et les autres nations latino-américaines savent comment se renforcer et faire face à ces complots et tentatives de division de la Maison Blanche par leur unité.
Source Prensa latina