La Havane, 9 mai (RHC) La Commission de suivi et de vérification de la mise en œuvre de l’Accord de paix pour la Colombie a appelé le gouvernement de ce pays sud-américain à cesser sa politique de haine contre les peuples du monde, et en particulier contre Cuba.
Dans un communiqué, il a déclaré qu’il était très étonné de la récente décision du ministère colombien des Affaire Étrangères de déclarer persona non grata le premier secrétaire de l’ambassade de Cuba à Bogota, Omar Rafael Garcia Lazo.
"La Colombie a sombré dans une crise profonde à la suite du manque de volonté politique du gouvernement d’Ivan Duque et du traitement qu’il a donné aux différentes manifestations de mobilisation et de protestation qui ont lieu en vertu du titre 2.2.2 de l’Accord de paix".
Il ajoute que la mise en œuvre de l’accord atteint en 2016 n’a pas été pleinement garantie, après quatre ans de dialogue à La Havane, entre le gouvernement de Juan Manuel Santos, représentant l’État, et les Forces armées révolutionnaires de Colombie.
"Le monde a pu prendre connaissance directement et avec une abondance d’informations de toutes sortes des graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par la force publique et les organismes de sécurité dont dispose l’Etat" souligne le communiqué.
La Commission de suivi et de vérification de la mise en œuvre de l’Accord de paix pour la Colombie ajoute que tout cela vient s’ajouter à une longue liste de compatriotes tués, disparus, torturés, victimes de violences sexuelles, de persécutions et de menaces, ce qui donne lieu à une série de déclarations de la communauté internationale qui observe avec étonnement ce qui se passe en Colombie.
"Rien n’est plus faux que les nouvelles déclarations de la chef de la diplomatie, Claudia Blum contre le peuple frère de Cuba", souligne-t-elle.
Source Prensa Latina