Washington, 22 mai (RHC) À la suite de l’annonce d’une trêve dans les attaques israéliennes contre le territoire palestinien, les résolutions du Congrès des États-Unis visant à mettre un terme à une importante vente d’armes à Tel-Aviv restent dans l’impasse.
C’est dans cette situation que se trouve la proposition présentée par le sénateur indépendant Bernie Sanders et une proposition similaire à la Chambre des représentants pour bloquer l’exportation de roquettes de haute précision aux forces armées sionistes, d’un montant de 735 millions de dollars.
Les experts notent que Sanders et ses alliés démocrates progressistes font un effort tardif pour arrêter cette transaction au milieu des attaques du gouvernement du Premier ministre Benyamin Nétanyahou qui ont causé la mort de plus de 200 civils palestiniens, alors que les roquettes lancées par le Hamas en réponse aux provocations de Tel-Aviv ont fait une douzaine de morts.
En particulier, les pressions de Sanders pour arrêter cette vente se profilent comme un geste en partie symbolique et de courte durée, souligne le quotidien The Washington Post, car il fait face à de nombreux obstacles qui garantissent essentiellement que son initiative ne sera pas approuvée par le Sénat.
Entre autres facteurs, l’échec éventuel est dû au fait que la situation sur le théâtre des opérations a connu des changements brusques ces dernières heures et que le législateur ne dispose pas des voix nécessaires.
En général, lorsque les membres du Congrès tentent d’éviter une vente d’armes, ce que les membres du Parlement américain n’ont jamais fait jusqu’à présent par le biais d’une résolution commune, ils peuvent forcer un vote, et l’approbation ne requiert qu’une majorité simple au Sénat.
Cette procédure est mise en œuvre par l’utilisation de la loi sur le contrôle des exportations d’armes (AECA) pour éviter des manœuvres dilatoires qui obligeraient à atteindre 60 voix.
Cela signifie que Sanders aurait besoin de 51 votes de ses collègues, soit 50 de ces suffrages, plus celui de la vice-présidente Kamala Harris pour voter contre la vente d’armes, ce qui est difficile en raison des divisions à ce sujet au sein du parti bleu.
Parmi ceux qui s’opposent à la résolution se trouvent Robert Menendez (D), président de la Commission des relations extérieures (CRE) du Sénat, ainsi que Ben Cardin (D), la deuxième figure de rang du parti bleu dans ce panel, qui a prédit que Sanders n’obtiendra pas le soutien dont il a besoin.
Source Prensa Latina