Quito, 24 mai (RHC) L’ancien candidat à la présidence de l’Equateur Andrés Arauz a exigé du gouvernement entrant d’affronter l’opposition démocratique du mouvement Force Engagement Social sans menaces de persécution, selon une déclaration qui circule aujourd’hui sur les réseaux sociaux.
'Nous soutiendrons tout ce qui est positif pour le peuple équatorien et nous nous opposerons avec véhémence à ce qui porte préjudice aux grandes majorités', a-t-il déclaré après avoir rendu publique sa démission de la présidence de l’organisation, dirigée par l’ancien président Rafael Correa, pour laquelle il a été chargé pendant la campagne électorale pour les élections générales de cette année.
Quant à la demande adressée au nouvel exécutif, elle insiste sur le fait que l’affrontement à l’opposition démocratique doit se faire sans menace d’annihilation, d’éradication ou de proscription, situations vécues par son organisation politique au cours des quatre dernières années de gestion du président Lenín Moreno.
'Nous avons confiance dans notre capacité de représentation de 48 pour cent des Équatoriens et de plus de quatre millions d’électeurs ; dans un mouvement avec un militantisme actif, critique et formé ; dans un peuple qui se conçoit et se comprend sur le chemin de l’histoire', a-t-il noté.
En ce sens, il a ajouté que sa force politique entame une étape de relance et d’appropriation du collectif et sur le chemin de récupérer l’union par l’espérance, il faut fermer le chapitre d’être victime de la persécution, Il y a eu un effort énorme ces derniers jours, qui n’a pas été fait.
'Nous partagerons avec le pays le processus de construction et de rénovation de notre manifeste idéologique et nous appelons la jeunesse équatorienne à s’approprier l’avenir', a-t-il relevé.
Dans le même ordre d’idées, Arauz a appelé à l’unité de ceux qui partagent une vision du développement et du bien-être, à l’élargissement des droits sociaux, au plein respect des droits de l’homme et à la démocratisation du pouvoir, de l’innovation et de la technologie en tant que forces transformatrices.
Le plan de l’opposition démocratique, a-t-il avancé, sera fondé sur cinq piliers, dont les droits de l’homme, la vérité, la justice et la réparation, un observatoire permanent des politiques publiques et des services communautaires sur les causes qui n’ont pas été représentées par le progressisme de la Révolution citoyenne.
Les autres axes seront la formation politico-idéologique de cadres et la recherche de solutions à l’intention des citoyens par un mouvement renforcé pour le prochain scénario électoral et enfin articuler des réseaux de femmes, de jeunes, de peuples et de nationalités, entre autres.
Arauz a terminé en tête du premier tour des élections générales qui ont eu lieu en Équateur le 7 février dernier, mais il a été battu au second tour par le représentant de la droite Guillermo Lasso, qui assumera la présidence de la république à partir de demain et jusqu’en 2025.
Source Prensa Latina