Bogotá, 24 mai (RHC) Les Colombiens rejettent aujourd’hui les disparitions forcées dans le pays et exigent que l’on sache où se trouvent les disparus dans le contexte de la grève nationale.
Selon des organisations non gouvernementales qui recueillent des informations sur la violence policière et para-policière contre les manifestations, environ 500 personnes sont portées disparues.
'Où sont-ils ? 'Nous les voulons vivants ! ', sont les principales consignes de centaines de manifestants réunis ce dimanche devant le siège de la Juridiction Spéciale pour la Paix.
Eduin Mauricio Capaz, natif du peuple Nasa et défenseur des droits humains, a rappelé sur son compte Twitter qu’entre 1999 et 2003, la recherche de corps sur le cours du Cauca était une routine cruelle.
'Aujourd’hui le pays est dans la même situation : des corps flottant, disparus au milieu de la grève en Colombie', a-t-il relevé.
Le parti Communs a indiqué que, comme il est arrivé le 5 mai avec le corps de Brahian Rojas López, un jeune homme porté disparu à la suite des manifestations du 28 avril à Risaralda, a été retrouvé ces derniers jours dans le fleuve Cauca.
'Qui est responsable des disparitions ? ', a demandé ce collectif de gauche sur le réseau social Twitter.
Depuis le 28 avril dernier, lorsque la grève nationale a commencé, la répression policière contre les mobilisations massives et pacifiques ne cesse pas.
Morts, blessés, torturés, femmes victimes d’abus sexuels, des lésions oculaires, entre autres crimes, font partie de la liste des actions policières signalées chaque jour.
Source Prensa Latina